Le thème du pouvoir d’achat est passé d’une notion abstraite manipulée par les seuls économistes à celle d’une préoccupation quotidienne de premier ordre pour l’ensemble des Français. Les commentaires qui fusent abondamment ici et là indiquent cependant une connaissance floue du sujet.
Quels enjeux englobe la notion de pouvoir d’achat ?
La science économique entend par pouvoir d’achat la capacité d’acquisition de biens et services d’une quantité de monnaie donnée. Pour un ménage, cela représente la capacité d’achat que lui permet l’ensemble de ses revenus dits « disponibles ». Selon une conception très répandue, cette capacité varie en fonction du revenu net et de l’indice du coût de la vie. Ce site sur l’économie est d’une aide inestimable pour saisir toutes les subtilités de ces calculs. En effet, lorsque les salaires sont supérieurs aux prix, le pouvoir d’achat est dit en hausse. Si les prix augmentent alors que les salaires restent les mêmes, le pouvoir d’achat est considéré en régression. Enfin, dans le cas où les variations seraient identiques de part et d’autre, c’est de stagnation du pouvoir d’achat qu’il s’agirait.
De quelle façon appréhender la dynamique du pouvoir d’achat ?
Fondamentalement, la mesure de l’évolution du pouvoir d’achat prend en compte deux grandeurs : l’évolution des revenus des ménages et l’évolution des prix. La différence entre ces deux composantes donne l’évolution du pouvoir d’achat. L’indicateur pris en compte pour le premier terme est le revenu disponible, c’est-à-dire le revenu qui reste au ménage après les prélèvements obligatoires. Quant au second élément, l’indicateur pris en considération est l’Indice des Prix à la Consommation. Véritable outil qui permet d’apprécier en continu l’évolution des prix des produits, il est également controversé suivant les partenaires sociaux.